Bulletin 61 juillet 2018 - Du passé, faisons table rase?
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Bulletin 61 juillet 2018 |
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Du passé, faisons table rase? |
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Patrice Dartevelle
Les manifestations de Charlottesville activées par les suprémacistes blancs le 12 août 2017 ont mis en lumière le débat qui se déroule aux États-Unis à propos de l’enlèvement (ou la démolition?) de statues de héros des armées confédérées vaincues, ce qui le plus souvent ne donne pas lieu à des statues, lors de la Guerre de Sécession américaine, armées qui luttaient pour le maintien de l’esclavage. Elles luttaient aussi pour les droits des États, ce qui en Europe passe trop vite pour un subterfuge.
L’enjeu à Charlottesville était le déboulonnage d’une statue du général confédéré Robert Lee, réclamé notamment par des Noirs. D’autres statues du même type sont en jeu de la part des Noirs qui y voient une provocation et une contestation face à leurs légitimes revendications à l’encontre de tout racisme. Ils utilisent parfois un argument spécieux en disant qu’il s’agit de statues érigées bien après la fin de la Guerre de Sécession : les statues de généraux sont toujours édifiées après la fin de la guerre voire après le décès de l’intéressé; il va de même pour toutes sortes de héros, seuls des dictateurs (Saddam Hussein) faisant exception à la règle. Bien évidemment l’érection correspond à une intention.
La problématique gagne l’Europe, où vu le passé historique, elle est logiquement inépuisable. Il vaut donc la peine de l’examiner, encore qu’un cas américain soit toujours important, vu la domination notamment culturelle du Nouveau monde.
Remarquons d’abord deux traits essentiels de la revendication. On réclame d’une part l’effacement d’une histoire qui déplaît, détestation qui n’est pas difficile à comprendre. D’autre part on cherche à intervenir non pas dans les faits eux-mêmes - la lutte contre les discriminations raciales dans l’emploi, le logement, etc. ...me semble des plus justes- mais dans des idées, des images, des représentations, des symboles. On peut dire que ce sont aussi des faits mais c’est Magritte qui a raison : ceci n’est pas une pipe.
Je distinguerais plutôt deux domaines, non point absolument mais relativement. S’agissant de livres, de spectacles, de films, d’expositions, pour autant que le lecteur ou le spectateur ne puisse être dupe de ce qu’il va lire ou voir, je ne suis pas prêt à admettre quelque interdiction que ce soit. Qui n’aime pas n’a pas à imposer ses jugements à l’ensemble de la population. Il faut avouer que quand il s’agit d’images que nul ne pourra ignorer, des restrictions à la liberté peuvent être imposées et de toute manière, dans l’espace public, il y a toujours autorisation préalable. Mais il ne faut pas utiliser cette sorte de légitimité pour restreindre sans frein la liberté, comme c’en est devenu l’habitude. Et dans le cas présent, je ne vois rien de légitime et de nécessaire qui puisse justifier les déboulonnages.
La problématique n’a rien de neuf. En fait elle correspond à une tendance spontanée chez beaucoup, pas les meilleurs, et révèle au fond un instinct répressif et agressif.
La damnatio memoriae a été prononcée quelques dizaines de fois par le Sénat romain, par exemple à l’encontre de Néron. Toutes les mentions de l’intéressé sur les inscriptions étaient de ce fait martelées, les statues à son effigie enlevées. Ça n’excuse rien. Puisque j’ai une formation d’antiquiste, je me souviens que lorsque, dans le cours de mes études, on évoquait la damnatio memoriae, c’était avec commisération, comme face à un errement de Rome, de ses pires empereurs. Cela rendait un peu tangible la décadence de Rome. À l’époque, il est vrai, l’historicisme régnait en maître.
On a incontestablement applaudi longtemps à certaines destructions de statues opérées pour des raisons idéologiques. Corneille, se conformant aux idées de son temps, a encensé Polyeucte, chrétien martyrisé en 259 pour avoir détruit des statues de dieux païens. Qui y voit encore un martyr de la foi qu’il conviendrait de porter aux nues?
Venant de l’autre sens politique, les destructions réalisées par les révolutionnaires français à l’encontre d’édifices religieux et d’œuvres figurant dans les églises ont été importantes. Le patrimoine français en a incontestablement souffert.
En plus curieux et sans doute plus anodin quant aux conséquences, plutôt dans le registre de l’autodafé, on peut trouver ce qui s’est passé à Chicago le 12 juillet 1979. Une radio locale y a convoqué dans un stade de base-ball tous les amateurs de « vrai » rock, par opposition, je crois, à la musique « disco », en leur demandant de venir avec un vinyle du genre musical honni pour qu’on détruise tous ceux qui avaient été apportés. La station espérait 25.000 personnes, il y en eut 50.000 alors qu’un match de base-ball au même stade n’accueillait normalement pas plus de 20.000 spectateurs. Tous ces vinyles ont été détruits dans une grande liesse1. Est-ce édifiant?
La vague monte
Il est probable que l’idée de s’en prendre à certaine statues a pour modèle ce que les étudiants noirs de l’Université du Cap ont réclamé et obtenu en 2015, l’enlèvement de la statue de Cecil Rhodes. Les étudiants noirs d’Oxford ont formulé la même exigence à l’encontre d’une autre statue de Cecil Rhodes en 2016 mais les responsables de l’Université ont tenu bon. Pour des motifs identiques ou voisins, une avalanche de demandes (le terme est euphémistique) de déboulonnage s’est déclarée aux États-Unis comme en Europe.
Quatre jours après les événements du 12 août, Baltimore se débarrasse aussi de quatre statues, dont celles de deux généraux sudistes, Lee et Jackson2. Baltimore ne faisait pourtant pas partie d’un État confédéré et la population noire y est depuis longtemps quasi majoritaire, ce qui rend l’affaire doublement curieuse.
Le 24 août, une tribune publiée dans The Guardian, demande l’enlèvement de la statue de Nelson à Trafalgar Square. Cela tourne à la démangeaison. En décembre 2017, on déboulonne deux statues confédérées à Memphis3.
La statue de Christophe Colomb à New-York voit ses jours probablement comptés. Le maire consulte des experts qui doivent déterminer si Christophe Colomb représente véritablement un symbole de haine4! On croit rêver devant une projection aussi enfantine de notions d’aujourd’hui dans le passé. La vraisemblance de l’expertise est nulle. Colomb était animé par l’esprit de découverte propre surtout à l’Espagne et au Portugal de l’époque, certainement aussi par un goût de l’aventure. Et sans lui, les États-Unis et l’Amérique entière ne seraient pas les mêmes (sans même imaginer autre chose qu’un délai dans l’arrivée des européens). Mais peu importe : tout le monde doit se repentir...s’il a la peau blanche.
À Bordeaux, Nantes, La Rochelle, Le Havre, ports actifs dans le commerce triangulaire, le débaptême des rues portant le nom d’un « armateur négrier » se discute mais jusqu’ici la mairie de Bordeaux ne semble pas l’entendre de cette oreille5. À ce compte, qu’allons-nous faire en Belgique du château de Seneffe, aujourd’hui propriété de la Communauté française? Celui qui l’a bâti, Julien Depestre, n’a-t-il pas tiré une partie de sa fortune du même trafic triangulaire?
En France encore, d’aucuns veulent débaptiser les collèges et lycées portant le nom de Colbert, qui comme ministre de Louis XIV, est à l’origine (il ne sera définitivement adopté qu’après la mort de Colbert) du Code noir de 1685. Mais était-ce un recul par rapport aux moeurs du temps? Colbert n’a-t-il pas joué un rôle économique de premier plan à tel point qu’il a donné son nom à une politique économique encore en discussion? Va-t-on jeter les statues de Voltaire pour ses écrits sur les races, lui qui a tant fait progresser l’idée de tolérance? Celles de Napoléon qui a rétabli dans les îles l’esclavage en 1802? Celles de Victor Hugo, chantre de la colonisation, de Jules Ferry qui disait : « Il y a un droit des races supérieures vis-à-vis des inférieures » et à qui l’enseignement doit tant? Léon Blum lui-même, sur un mode certes un peu moins coupable, a déclaré en 1925: « Nous admettons le droit et le devoir des races supérieures à attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture »6.
Sur un thème très voisin, les Croisades, à quand l’enlèvement de la statue de Godefroid de Bouillon de la Place royale à Bruxelles?
L’Allemagne n’est pas en reste et là c’est le souvenir du nazisme qui est en cause, jusqu’à l’absurde. Ainsi à Potsdam, le projet de reconstruction de l’église de la Garnison (Garnisonkirche), bâtie entre 1733 et 1736, est contesté. Il ya même des manifestations. La contestation provient de ce que le 21 mars 1933, Hitler, fraîchement nommé chancelier, s’est rendu dans cette église pour la séance inaugurale du Reichstag issu des dernières élections7. Pour des raisons de théorie du patrimoine, domaine devenu mon métier, je ne suis guère favorable à une telle reconstruction mais s’y opposer pour une cérémonie de quelques heures, peut-être d’une journée, sur une existence de 210 années me montre une totale hystérisation d’un antinazisme qui me semble errer.
En janvier 2018, c’est au tour de la Belgique. On déboulonne la statue de Léopold II au parc Duden à Forest et on barbouille son socle d’inscriptions (curieusement en anglais)8. Il est vrai qu’en 1994 l’avocat Michel Graindorge s’en était pris au buste du célèbre juriste, véritable antisémite, Edmond Picard, placé au Palais de Justice de Bruxelles. Le buste finit par être replacé. La ville de Mons connaît pour sa part un débat sur la plaque de bronze qui orne depuis 1930 un endroit de l’hôtel de ville. Elle commémore les premiers colonisateurs du Congo d’origine montoise et porte leurs noms9. Le MRAX réclame pour sa part l’enlèvement de la maison communale de Schaerbeek du buste de l’ancien bourgmestre Roger Nols, un homme qui était à coups sûr très hostile aux immigrés. Le bourgmestre actuel s’y oppose10. Ou quand l’Amérique s’enrhume...
Quant à la Commission de déontologie de la publicité, sa tâche est encore plus facile : les firmes commerciales n’ont aucune disposition à défendre la liberté d’expression, pas même la leur, face par exemple à tout qui se dit offensé ou victime. L’Église a opéré dans un monde inverse, qui a sombré corps et âme, où, à partir du XVIIIe siècle au moins, ses condamnations suscitaient surtout colère, indignation ou rire. Tant qu’on ne sera pas revenu sur certaines structures mentales ou idées fausses, comme la tolérance comme respect des idées d’autrui, la liberté d’expression sera condamnée à se restreindre ou à s’effacer.
Le comble de la mesquinerie revient à ceux qui s’émeuvent de la belle broche de la princesse de Kent, l’épouse d’un proche de la reine d’Angleterre, un buste en nègre11. Mais la ville de Mons ne dispose-t-elle pas d’un musée communal connu pour sa collection d’horloges « au nègre », issue d’un don accepté sans état d’âme il n’y a pas si longtemps?
Des projets néfastes
Il ne sert à rien d’allonger la liste. Mon but en relevant une partie des faits est simplement de montrer qu’indépendamment de tout argument éventuel de légitimité, si on veut que le passé corresponde à nos choix actuels, il n’y a qu’une solution : le faire disparaître. Nos valeurs, ou ce qu’on a pris l’habitude de nommer ainsi, sont très récentes et en totale contradiction avec la quasi-totalité des exemples du passé. Seuls quelques rares pionniers de la liberté peuvent faire exception et leur mérite n’en est que plus grand. En outre l’indignation est des plus sélectives et ne peut se prévaloir ni d’objectivité ni d’impartiale spontanéité ni, encore moins, de sens historique.
Si Napoléon a des pourfendeurs acharnés, peu audibles depuis qu’Henri Guillemin n’est plus de ce monde, son culte enfle et prospère. Même si c’est un paradoxe, c’est son nom qui est exalté toute l’année -sans parler de la commémoration annuelle du 18 juin 1815- à Waterloo. La Wallonie ne manque pas d’investir dans ce qui est son principal site touristique. Et voilà même que l’île de Sainte-Hélène, si lointaine et si difficile d’accès, rénove ses bâtiments napoléoniens et crée un aérodrome (330 millions d’euros, heureusement qu’il y a la métropole britannique), à six heures de vol de Johannesburg (900 € le ticket)12. Je ne suis guère assourdi par les protestations des anti-esclavagistes et des pacifistes.
Le législateur français savait autrefois tout cela. Dans sa loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, il dispose à l’article 28 que s’il est désormais interdit d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur le monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, l’interdiction ne vaut ni pour les cimetières et monuments funéraires ni pour les musées ou expositions. On ne peut annuler le passé.
La connaissance du passé est indispensable au présent. Fabriquer un passé fictif ou faire en sorte d’abolir ce passé ne peut qu’abêtir. Les effets de l’effondrement de la culture historique depuis une génération ou un peu plus sont déjà bien perceptibles. Tout tend à réutiliser le temps ainsi libéré pour le remplir des jeux électroniques avant que ce ne le soit par la consommation. Les conséquences politiques sur le citoyen sont manifestes, il suffit de voir les résultats électoraux partout - même si défendre les hommes politiques et les partis traditionnels n’est sûrement pas dans mes intentions. Trump, les sornettes de Marine Le Pen et de Mélenchon, l’indépendantisme catalan, corse ou flamand, les nationalismes croate, macédonien, ukrainien, géorgien; la liste est trop longue. En tout état de cause, illusions, fausses pistes et aucune trace de pensée politique, morale ou philosophique.
On peut certes admettre que parfois la situation est insupportable. Je pense aux pays où les noms de rues, de places, d’avenues renvoient obsessionnellement à un dictateur, un parti, une idéologie auxquels il est impossible d’échapper. Le pire cas, avec les pays communistes, est celui de l’Espagne franquiste où le le moindre des villages a réservé au général Franco, au Généralissime ses meilleures places et avenues. Là il faut faire cesser cette atmosphère, cette appropriation de toute la ville ou le village13.
Une véritable intolérance
Allons plus avant et plus profondément. Effacer le passé, c’est bien sûr créer un monde imaginaire, pur de toute contradiction avec ses croyances. L’intolérance n’y est même pas sous-jacente, elle s’exprime pleinement et effrontément et la volonté de diriger les consciences est omniprésente. Les sentiments invoqués sont inattaquables mais qui fait quelque chose en proclamant de noirs sentiments? Ce sont les sentiments du temps présents mais tout autres sont les jugements (changeants le cas échéant) de l’histoire, jugements que certains veulent rendre impossibles. Je serai plus féroce encore : est-on si sûr que ce qui pousse les anti-esclavagistes à vouloir déboulonner les statues des Confédérés sont intrinsèquement meilleurs que ceux des djihadistes et talibans qui ont détruit les bouddhas de Bâmiyân, les temples de Palmyre, les pièces préislamiques des musées de Bagdad et Mossoul14? Je crains que non et la haine, comme on dit aujourd’hui, est le commun dénominateur de ces cas.
En outre, le mécanisme à l’œuvre est celui, irritant, des minorités de tous types, mais surtout religieuses, juifs et musulmans en tête, qui constamment se plaignent d’être outragées et veulent interdire ce qu’elles considèrent comme un blasphème. Et si c’en est un, est-ce suffisant pour interdire? Si on cède à chaque groupe qui ne veut plus voir ce qui lui déplaît, tout devra disparaître. On ne peut avoir d’illusion là-dessus, ma liste personnelle permettrait déjà beaucoup.
Les crimes du colonialisme auraient-ils une actualité particulière? S’il y en a une, je crains qu’elle n’aille pas dans le sens voulu. La colonisation repose certes sur des violences mais petit à petit, sauf des cas particuliers comme l’Algérie, le temps de la décolonisation a atteint ou presque celui de la colonisation. Le bilan de quasi soixante ans de décolonisation est-il à même de faire rougir les colonisateurs? Rien n’est moins sûr. Quels sont les États ex-colonisés dont le produit par tête a dépassé celui du jour de la décolonisation? En Afrique c’est bien rare. Au hasard des publications, je pointe le Zimbabwe qui a vu le nombre de ses médecins pour 100.000 personnes passer de 14 à la fin des années 1990 à 0,8 aujourd’hui15. Je dois admettre que les pays ex-colonisateurs ne sont pas exempts de tout reproche (Lumumba!) mais de là à leur attribuer la responsabilité d’une grande partie de la situation, la marge est grande.
Je ne vois pas la piste. Nous sommes en face d’une tactique tantôt pour culpabiliser le monde blanc et atténuer sa résistance à l’immigration, tantôt pour compenser symboliquement les échecs de différentes groupes à résoudre leur minorisation face à des groupes dominants certes peu moraux. Aux États-Unis, la lutte, compréhensible, contre ‘l’inclassable’ Trump, sinistre, mais bien installé et hélas peut-être réélu en 2020, explique bien des choses, il faut l’admettre.
D’autres statues?
Les plus sages, les plus lucides, plaident pour une solution inverse à celle du déboulonnage : accueillir de nouvelles statues, développer l’enseignement de l’histoire. C’est le cas de Colette Braeckman, qui, dès le 21 août 2017, donne une liste de héros de la décolonisation qui attendent toujours plaque ou statue, parfois même dans leur propre pays16.
C’est fort bien, spécialement pour l’enseignement de l’histoire. Mais pour ce qui est des statues de héros et célébrités, le genre est passé de mode, pour plusieurs raisons. Il y a certes le constat accablant, dressé surtout après la Première mondiale et la fin de l’art académique ou pompier, que ces statues du XIXème siècle étaient d’une confondante médiocrité17. En Belgique, le ministre des Beaux-Arts, Jules Destrée, redoutant le pire, a préféré refuser toute subvention aux communes pour l’édification des monuments aux morts. C’était bien vu mais on lui a fait après sa mort une statue d’un genre discutable, malgré son antisémitisme avéré- c’était un disciple de Picard- et sa proximité avec Mussolini. Quand enlève-t-on cette statue? Mais il y a aussi la conscience que les « bons » d’un jour deviendraient vite les « mauvais » du lendemain (Prends garde, Destrée!). On peut ajouter l’évolution de l’art et des artistes : quel artiste est-il encore prêt à peindre ou sculpter chefs d’État ou de Gouvernement? Quelques-uns, pas vraiment de premier plan, le font encore pour notre Parlement. Parmi les artistes de réel premier plan, je ne vois guère que Lucian Freud et son portrait de la reine Elisabeth II mais je crois bien que les admirateurs de cette dernière n’ont pas apprécié l’œuvre... .
(1) Xavi Sancho, El resto es « autotune », El Pais du 3 février 2018.
(2) Philippe Dagen, Lee de douleur, Le Monde du 9 septembre 2017.
(3) Maurin Picard, Dans le Tennessee, les pro-Trump doutent, Le Soir du 19 janvier 2018.
(4) Sandro Pozzi, La estatua de Colon se queda en su plaza en Nueva York, El Pais du 13 janvier 2018.
(5) Chloé Aeberhardt, Bordeaux dans les méandres de son passé négrier, Le Magazine du Monde du 28 octobre 2017.
(6) Benoît Hopquin, L’histoire en noir et blanc, Le Monde des 24 et 25 septembre 2017.
(7) Thomas Wieder, Querelle de clocher à Potsdam, Le Monde du 9 janvier 2018.
(8) Le Soir du 12 janvier 2018.
(9) Eric Deffet, Mons revoit son passé colonial, Le Soir du 13 septembre 2017.
(10) Le Soir du 6 septembre et du 7 septembre 2017.
(11) El Pais du 30 décembre 2017.
(12) Pascal Martin, L’île de Sainte-Hélène s’arrache à son long exil, Le Soir du 18 octobre 2017 et Caroline Dumay, Sainte-Hélène au cœur du tourisme napoléonien, Le Figaro du 19 octobre 2017.
(13) L’Italie fasciste a dû se contenir; elle n’a pas pu enlever les noms des membres de la monarchie pas plus que ceux des héros du Risorgimento.
(14) Merci à Marc Scheerens de m’avoir fait voir ce point.
(15) Laurence Caramel et Paul Benkimoun, Robert Mugabe nommé ambassadeur de l’OMS pendant cinq jours, Le Monde du 25 octobre 2017.
(16) blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/08/21/le-temps-des-deboulonnages/
(17) Le pire pour moi étant la statue de la reine Louise-Marie à Philippeville, dans sa version initiale en haut d’un socle élevé, ramené à peu de centimètres en 1999.